Comment limiter les risques d’intoxication par monoxyde de carbone ?

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En France, le monoxyde de carbone (ou CO) est la cause du décès de centaines d’individus. Elle est même devenue la première cause de décès par intoxication dans le pays. Les personnes les plus fragiles (enfants en bas âge, femmes enceintes, personnes âgées…) sont en général plus rapidement et plus gravement intoxiqués. Pour faire face à ces accidents qui arrivent encore trop souvent, AHL vous présente comment les éviter.

 

Qu’est ce que le monoxyde de carbone ?

Le monoxyde de carbone est un gaz qui se forme lors de la combustion partielle d’une énergie combustible inflammable. Il peut être dégagé de n’importe quelle énergie inflammable, voici une liste des principales énergies utilisés par l’homme qui en sont des sources : le charbon, le bois, le pétrole, le mazout, le kérosène, l’essence, le propane, le gaz butane, et le gaz naturel.

 

Les dangers du monoxyde de carbone.

Le principal facteur du monoxyde de carbone qui le rend si dangereux est qu’il n’est pas repérable par l’homme. En effet, ce gaz est transparent et il présente la particularité de n’avoir ni odeur ni goût.

Ce gaz agit par asphyxie, il va remplacer l’oxygène dans votre sang. Il nécessite près de 230 fois plus d’hémoglobine que l’oxygène, ainsi, il va se lier à vos globules rouges et empêcher l’oxygénation de votre cerveau et des vos organes. Il est admis que seulement 1% de monoxyde de carbone dans l’air ambiant peut tuer en seulement 15 minutes.

Le risque d’intoxication s’intensifie à mesure que la concentration du gaz augmente dans un logement, plus il y a de gaz et plus le décès sera rapide. Trop souvent en France nous sommes amenés à faire face à un constat amer, celui de familles entières qui  disparaissent suite à ce type d’intoxications.

Souvent ce sont les occupants de pièces dans les combles d’un logement qui sont d’avantages soumis au risque d’intoxication. L’utilisation de chauffages portables d’appoint est générateur de monoxyde de carbone lorsque ceux-ci sont utilisés en permanence.

Savoir déceler les symptômes d’une intoxication.

Une intoxication au monoxyde de carbone peut provoquer de nombreux symptômes auxquels il faut être attentif. Parfois, le coma est le premier symptôme, il faut donc intervenir très rapidement afin d’éviter le drame.

Pour s’apercevoir qu’il y a une fuite de CO, il est important de déceler les premiers signes annonceurs :

  • nausées, malaises, vomissements, vertiges,
  • mal de tête brutal,
  • grande fatigue, muscles faibles,
  • problèmes de troubles du comportement,
  • bourdonnements d’oreille ou teinte de la peau dans les tons rouges, violets.

Le symptôme de difficultés respiratoires peut arriver tardivement ou pas du tout. Il ne faut pas l’attendre pour réagir.

Comment agir en cas d’intoxication ?

En cas d’intoxication, voici les précautions à prendre pour se protéger du gaz tout en secourant les victimes :

  • Vous devez évacuer la victime de la pièce en essayant de retenir son souffle au maximum afin d’éviter un coma brutal.
  • Si possible aérer la pièce et arrêter l’appareil émetteur du gaz.
  • Contacter le 112 (numéro d’urgence européen), même si les symptômes ne sont qu’un mal de tête qui peut paraître annodin.
  • Consulter un médecin. Toute exposition qu’elle soit avérée ou supposée doit donner lieu à une surveillance (examens, analyses,…) car souvent après une intoxication la santé peut s’agraver.

Remarque : Les pompierssont souvent équipés d’un détecteur de monoxyde de carbone. Cela leur permet d’effectuer les premiers gestes d’urgence en cas d’intoxication avérée.

Conseils pour assurer sa sécurité face à ce danger.

  • Ne jamais obstruer les systèmes d’aération de votre logement.
  • Ventiler les pièces régulièrement
  • Faire vérifier par des professionnels vos appareils à combustion ainsi que les conduites d’évacuation des fumées périodiquement.
  • Faire ramoner régulièrement la cheminée et nettoyer la chaudière.
  • Respecter les normes de sécurité.
  • Remplacer les appareils en fin de vie et se débarrasser de tout appareil qui n’est pas aux normes.
  • Ne jamais laisser tourner le moteur de votre véhicule dans un garage fermé.
  • Ne jamais faire marcher au ralenti un appareil de chauffage à charbon.
  • N’utiliser pas les appareils de chauffage d’appoint sans interruption, et faite le uniquement dans des pièces ventilés.
  • Ne pas utiliser de chauffage dans un tout petit local, sans fenêtre, ni dans une salle de bain avec de la vapeur d’eau.
  • Enfin, ne pas hésiter à s’équiper d’un détecteur-avertisseur de monoxyde de carbone (coût de 100€), en particulier si vous utilisez des appareils utilisant du gaz, du fioul, du charbon ou du bois.

Comment limiter les risques d’incendie à votre domicile ?

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Après le décret du 10 janvier 2011, les logements en France devront être équipés d’un détecteur de fumée au minimum d’ici le 8 mars 2015. Pour vous protéger contre le risque d’incendie, il vous faut songer à installer des détecteurs de fumée. Attention cependant à bien les disposer en fonction des particularités de votre maison. AHL vous en dit plus.

Où les installer ?

Un détecteur de fumée est très facile à installer, il suffit de deux ou trois vis, la question plus problématique est de savoir où les installer.

L’efficacité des détecteurs de fumée va dépendre de leur emplacement. Il faut savoir que le détecteur de fumée à pour fonction de se déclencher le plus rapidement possible et surtout avant que l’atmosphère de la maison ne soit plus respirable pour l’homme.

Vous devez éviter de placer des détecteurs de fumée dans certaines pièces de votre maison : salles de bains, cuisines, chaufferies, garage. Vous devez aussi éviter d’installer des détecteurs à proximité des appareils de chauffage, des fenêtres et portes-fenêtres, des climatiseurs et des ventilateurs de plafond. Ces pièces font courir le risque que le détecteur ne se déclenche pas ou se déclenche sans qu’il y ait d’incendie. Dans ces pièces il est donc conseillé d’installer à la place des détecteurs de monoxyde de carbone.

Certains endroits sont à éviter, notamment les salles de bain, cuisines, chaufferies. Mais aussi à proximité des appareils de chauffage, près des fenêtres et des ventilateurs de plafond. Dans tous ces lieux, installez plutôt un détecteur de monoxyde de carbone.

Emplacement du détecteur de fumée

Si vous prenez la décision d’installer votre détecteur de fumée au plafond faites attention ! Il vous faudra éviter de les fixer proche des murs, des cloisons et des angles. Pourquoi ? Parce que lors d’un incendie, la fumée atteint en premier le centre du plafond et en dernier ses coins. Ainsi, pour que le détecteur se déclenche le plus rapidement possible il est conseillé de le positionner à plus d’un mètre des angles de la pièce.

Pour une bonne protection du risque, il est recommandé de disposer un détecteur de fumée par étage et un tous les 8 mètres dans un couloir, de préférence pas loin des voies d’accès des chambres. Pour une protection optimale, répartissez en dans chaque chambre, salon, salle à manger… ainsi que dans les pièces équipées d’appareils électriques. N’oubliez pas qu’il faut éviter certaines pièces !

Différents types de détecteurs

Il existe différents types de détecteurs :

  • Les DAAF (Détecteurs Avertisseurs Autonomes de Fumée). Les DAAF sont simples à installer et fonctionnent à l’aide de piles.
  • Les détecteurs interconnectables. Grâce à ces détecteurs, si un détecteur de fumée se déclenche, alors l’alarme sera transmise instantanément à tous les autres détecteurs installés. Il en existe des filaires comme d’autres qui sont reliés par radio.
  • Les détecteurs de fumée sur secteur 220 V ou 12V.
  • Les détecteurs de chaleur et les détecteurs de monoxyde de carbone qui sont plus spécifiques aux explosions.

Nous vous conseillons l’installation de détecteurs de fumée interconnectables. Le fait que toutes les alarmes se déclenchent en même temps facilite l’évacuation des lieux et permet une intervention anti incendie plus rapide.

Lorsque vous achetez des détecteurs de fumée, n’oubliez pas de vérifier que ceux-ci sont bien aux normes actuelles en portant la mention EN14604. La mention CE est aussi obligatoire sur les détecteurs, et le label NF délivré par l’organisme de certification AFNOR souligne la qualité de certains détecteurs. Il est important d’acheté des détecteurs qui sont aux normes et de bonne qualité car ceux-ci sont destinés à vous sauver la vie en cas d’incendie.

Conseils d’entretien

Vous pouvez vérifier si votre détecteur de fumée est fonctionnel en vous servant d’un bouton de test. Si en appuyant sur ce bouton l’alarme se déclenche, alors c’est que votre appareil est fonctionnel et qu’il protégera votre habitation.

Il est conseillé de vérifier le bon fonctionnement de vos détecteurs de fumées au moins une fois par semaine. Autre remarque importante ! N’oubliez pas de changer les piles de vos détecteurs tous les ans ou tous les 4 ans (en fonction de l’autonomie des piles utilisés).

Comment sécuriser son logement ?

 

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Vous avez des craintes quand à la sécurité de votre logement ? Vous redoutez un cambriolage ? Pour vous rassurer et éviter que ce genre d’incident vous surprenne, vous pouvez équiper votre logement d’un système de sécurité. En fonction de vos besoins différentes solutions sont envisageables comme la vidéosurveillance, l’installation d’alarmes ou de détecteurs filaires. Voici quelques conseils pour essayer de vous aider à déterminer vos besoins en terme de sécurité.

La détermination de vos besoins, première étape vers la sécurité

Votre logement est dans une zone isolée ou une zone propice aux cambriolages, vous êtes souvent absent de votre domicile, vous posséder des biens de valeur, votre maison possède de nombreuses entrées, votre appartement est situé en étage. Autant de conditions d’habitation qui vont conditionner le choix du système de sécurité que vous devez installer.

En effet, certains équipements ont davantage un rôle préventif dans le sens ou ils servent à protéger l’extérieur du domicile et donc à dissuader le cambrioleur de commettre son vol. Cependant d’autres modèles de sécurité vont empêcher le cambrioleur d’agir une fois à l’intérieur du domicile, d’autres encore vont alerter une société de sécurité en cas d’une présence suspecte.

Il est libre à vous d’évaluer les risques réels de cambriolage et ainsi de déterminer quelles sont vos priorités en terme de protection. N’hésiter pas à faire appel à un professionnel de la sécurité qui pourra vous aider dans cette évaluation et vous proposer des solutions adaptés.

Bien choisir son système de sécurité

De nos jours, les alarmes fonctionnent pour la majorité sans fil ce qui va rendre leur installation plus simple et qui va limiter les interventions de professionnels. De plus ces alarmes sont donc plus faciles à cacher de la vue de tous.

Le fonctionnement de l’alarme est simple. Il repose sur la liaison entre les détecteurs qui vont êtres installés à différents points stratégiques et la centrale qui va recueillir les informations reçues et déclencher l’alarme en cas d’intrusion avérée.

Pour que le système soit vraiment efficace, les détecteurs doivent être positionnés de façon judicieuse. Les zones qui présentent un risque d’intrusion doivent êtres protégés en priorité par des détecteurs. De plus ces détecteurs devront êtres placés hors d’atteinte afin d’éviter leur destruction par d’éventuels cambrioleurs.

Il existe un système différent des alarmes mais dont le but recherché est le même, la vidéosurveillance. Les caméras sont équipées de détecteurs de mouvement et préviennent un centre de télésurveillance en cas de mouvement. S’il s’avère qu’une caméra à détectée et filmé un individu suspect, les opérateurs du centre vont alors contacter le propriétaire, éventuellement les voisins et la police.

Les différents systèmes de sécurité pour protéger sa maison :

Il existe des détecteurs adaptés à chaque zone à protéger :

  • Il existe des détecteurs destinés pour la protection des ouvertures comme les portes et les fenêtres. Ces détecteurs déclenchent l’alarme lorsqu’une présence va rentrer  dans le champ couvert par le détecteur.
  • Pour les vérandas et les baies vitrées, des détecteurs spécifiques ont aussi étés mis au point. Ceux-ci signalent les bris de vitre, ils s’activent en détectant la force du choc sur la vitre ou pour d’autres l’intensité sonore du choc. Ils sont placés sur la vitre, et cachés pour ne pas êtres détruits.
  • En ce qui concerne l’intérieur de la maison, vous pouvez installer un radar. Ce radar va scanner la pièce dans laquelle il est placé et déclencher une alerte. Attention cependant ce système de radar ne peut être utilisé que lorsque le logement n’est pas occupé, autrement chaque passage dans la pièce protégé déclencherai l’alarme. Ce type de protection est adapté aux gens qui sont peu chez eux et qui ont des objets de valeur à sécuriser.
  • Les zones extérieures à la maison ainsi que les jardins sont soit surveillés par télésurveillance, soit protégés par des alarmes sonores puissantes ayant un rôle très persuasif.

D’autres systèmes ont étés mis au point comme les flashs ou les messages vocaux. Ils sont également très dissuasifs et déstabilisants pour un cambrioleur.

Pour ceux qui ont vraiment besoin d’une protection maximale il existe des systèmes d’émission de gaz irritants. Ces derniers peuvent cependant devenirs dangereux si par inattention le système d’alerte se déclenche contre vous ou un proche.

Comment réagir suite à un dégât des eaux ?

dégât des eauxAprès un dégât des eaux, on ne sait pas toujours comment agir. Votre assurance habitation multirisque couvre ces dommages et assure la protection de l’assuré ainsi que ses biens, donc le premier réflexe doit être d’appeler votre compagnie d’assurance sans hésiter.

Que faire après mon dégât des eaux ?

Il faut en tout premier lieu établir une déclaration auprès de votre assureur. Cependant il ne surtout pas hésiter à entamer vos démarches de réparations ! Plus tôt le problème est réglé mieux c’est ! Pour vous comme pour votre assureur.

Lors de la déclaration auprès de votre assureur il vous faudra lui communiquer un certain nombre d’informations :

S’il n’y a qu’une seule victime, vous devez lui transmettre :

  • Votre nom, prénom et numéro de contrat
  • Le nom, prénom, et l’adresse de la victime
  • La cause du sinistre
  • Les dommages subis
  • Les personnes prévenues

S’il y a plusieurs victimes, vous devez lui transmettre :

  • Les mêmes informations que celles citées ci-dessus.
  • Les coordonnées des assureurs de chaque victime
  • OU les coordonnées des victimes

Les conditions de prise en charge par l’assureur :

Tout d’abord vous devez tenir informé votre assureur de tout sinistre relatif à votre bien immobilier loué. Lorsque vous le prévenez, n’oubliez pas de lui préciser si vous possédez un équipement particulier tel qu’un aquarium par exemple.

Il est aussi à savoir que tous les dégâts qui sont causés par un liquide autre que l’eau ne sont pas pris en charge par votre assurance.

Enfin, si c’est le dégât des eaux à pour cause première le climat, il vous faudra faire valoir le statut de catastrophe naturelle.

Quelques conseils:

-Pensez à couper le compteur pour éviter une facture d’eau trop élevée dont vous vous souviendrez longtemps.

– Essayez de protéger vos biens et tentez de les mettre au sec.

-N’hésitez pas à appeler les pompiers, si vous jugez que la fuite d’eau est trop grave.

Ce qu’il faut savoir:

Si le montant causé par les dégâts est inférieur à 1600€, la venue d’un expert n’est pas obligatoire, à l’inverse un expert viendra obligatoirement constater les dommages subits. Ne remettez pas tout de suite les murs en état car si la nécessité de l’intervention d’un expert est avérée vous allez au devant de la perte de votre remboursement.